Administratif

Les conducteurs ont besoin de tests psychométriques

Les conducteurs de véhicules d’entreprise sont plus susceptibles d’être impliqués dans des accidents que les automobilistes privés, même si le kilométrage est pris en compte, et jusqu’à un décès sur trois sur la route est dû à une personne conduisant sur son lieu de travail. Ce groupe comprend non seulement ceux qui conduisent pour gagner leur vie, chauffeurs de bus, d’autocars et de véhicules de transport de marchandises, mais aussi les conducteurs de voitures de société qui se rendent à des réunions ou en reviennent. Les organisations basées sur des flottes doivent évaluer le risque lié à la conduite pour le travail et cibler les interventions pour répondre aux exigences législatives. Alors, comment évaluer le risque lié à la conduite ?

Autoévaluation du comportement au volant

Les recherches montrent que la fatigue due à la conduite pendant de longues périodes est un facteur important, de même que la conduite sous pression pour respecter les horaires. Mais ces deux facteurs majeurs sont sous-tendus par les attitudes, les croyances et les motivations qui influencent la prise de décision du conducteur. Par exemple, ce n’est pas la fatigue qui provoque les accidents, c’est la décision de continuer à conduire alors que l’on sait que l’on a sommeil. Ce n’est pas la pression du temps qui provoque les accidents, mais le fait qu’un conducteur décide d’accélérer ou de conduire trop près lorsqu’il est en retard.

 

Les décisions que prend un conducteur sont le résultat d’un mélange complexe d’expériences passées, de sa personnalité et de l’état de la circulation à ce moment-là. Il existe également un certain nombre de biais dans la façon dont les conducteurs pensent. Par exemple, les conducteurs se trompent souvent en croyant que leur conduite n’est pas dangereuse et qu’il est peu probable qu’ils soient impliqués dans un accident. Il est peu probable qu’un cadre standardisé pour aborder le comportement potentiel des conducteurs à risque soit efficace si l’intervention n’est pas adaptée à chaque conducteur. L’avenir de la formation des conducteurs doit donc passer par la sensibilisation à la manière dont les objectifs et les motivations personnels affectent la prise de décision et augmentent le risque d’être impliqué dans un accident. Le test psychologique psyrates permet de déterminer si ces traits de personnalité et ces performances sont présents.

Pourquoi soumettre les conducteurs à des tests psychologiques ?

Une méthode qui prend de l’ampleur consiste à demander aux gens ce qu’ils pensent et ressentent à propos de la conduite, car ils sont les meilleurs juges de leurs croyances et de leurs comportements. Pour rendre ce processus aussi objectif que possible, la meilleure technique disponible est la construction d’une évaluation psychométrique. La psychométrie est la mesure des attributs psychologiques d’un individu. Cette technique est largement utilisée dans les domaines de l’éducation, de la sélection et du recrutement, ainsi que dans les milieux cliniques. L’autoévaluation peut également être bénéfique pour les conducteurs. L’avenir de la formation des conducteurs doit être axé sur la sensibilisation à la manière dont les objectifs et les motivations personnels affectent la prise de décision et augmentent le risque d’être impliqué dans un accident…